Comme chaque année, les services de la ville profitent des faveurs de l’hiver pour procéder à la plantation d’arbres. Soixante-quinze ont été plantés pour un montant global de 16 000 euros.
L’opération de plantation se déroule en deux phases à cheval entre 2022 et 2023. Erables, micocouliers, chênes, frênes, pistachiers ou encore amandiers ont été plantés en différents lieux de la ville dont le futur square rue Chamussy, les parcs Beaulieu et Larmarck ou sur les rues Guérin et Reboul.
Le choix de la diversification des plantations s’est fait sur des projections à long terme prenant en compte les évolutions climatiques constatées dans le Roannais. C’est aussi une solution préventive simple visant à anticiper des épidémies qui déciment souvent une seule essence d’arbre. Ces épidémies ciblées posent régulièrement des problèmes aux communes et plus particulièrement à celles n’ayant pas suffisamment diversifié leurs plantations.
Plus encore que sur la plantation de nouveaux arbres, les seize jardiniers de la ville œuvrent quotidiennement à la préservation et à la protection de ceux déjà présents sur le territoire communal.
Connaissant la longévité des essences plantées, la commune anticipe régulièrement leur remplacement. La taille des arbres impactant leur longévité, celle-ci se fait avec parcimonie permettant à certains arbres Riorgeois d’être encore visible plus de 100 ans après leur plantation.
Les mots de Jean-Luc Reynard, conseiller municipal délégué aux parcs, paysages et aux déplacements :
« A Riorges l’arbre est un élément du patrimoine que l’on préserve et que l’on entretient. Aujourd’hui, nous plantons des arbres qui demandent moins d’eau et qui résistent mieux au changement climatique. A Galliéni, par exemple, on a planté des arbres qui n’ont pas besoin d’aller chercher l’eau trop profondément. Depuis longtemps, la commune œuvre pour le patrimoine arboré. Déjà, dans les années 80 la municipalité de l’époque a acquis le Parc Beaulieu afin qu’il ne se transforme pas en lotissement. Aujourd’hui l’arbre le plus ancien est bicentenaire. En 2017, nous avons aussi anticipé le passage au zéro phyto en l’appliquant sur l’ensemble de la commune. C’est un choix fort qui est certes contraignant dans la gestion des espaces verts mais qui nous permet de proposer aux riorgeois une ville agréable et sûre où il fait bon vivre. »